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6 choses que j'ai apprises en vivant seule

  • Photo du rédacteur: Xaro
    Xaro
  • 1 avr. 2020
  • 5 min de lecture

Je me suis dis que ça pouvait être sympa de profiter de cette semaine où je vous écrit un petit article par jour, de vous parler de ce que j'ai appris à mes dépends en vivant seule.




1. Premièrement, j'ai appris que je manque totalement d'imagination culinaire. Ah parce que ça prend tellement la tête de devoir trouver des idées de plats pour tous les soirs. J'ai appris par la même occasion à remercier le ciel quand il me restait des restes pour le lendemain (et hop, un soir de moins à penser). Comme je vous l'avais brièvement expliqué dans un de mes premiers articles, avant je vivais dans un système où certes, je n'étais pas avec ma famille, mais je vivais tout de même avec pas mal de personnes. Nous devions nous faire à manger seuls, mais souvent nous mangions à plusieurs donc je n'avais pas à réfléchir chaque jour/chaque soir. Quand j'ai emménagé, ça m'a vraiment mit une mini pression parce que j'avais pas non plus envie de toujours manger la même chose. Bon, je vous avais également expliqué la phase "mental break-down" que j'ai eu pendant plusieurs mois (article "ma vraie vie solo 1") et pendant laquelle je ne mangeais presque plus, donc il est vrai que pendant cette période je n'ai pas trop eu besoin de mon imagination culinaire.



2. Deuxièmement, j'ai appris à être trèèèèèèès organisée !! Où j'habitais avant je l'étais déjà pas mal car c'était un système plutôt strict et je me devais d'être organisée pour correspondre à ce qui m'était demandé. La différence était que j'avais tout de même beaucoup moins de pression administrative par exemple. Déjà, j'étais mineure donc je n'avais pas encore toutes les histoires financières d'impôts et autres surprises sympathique de l'Etat. Aussi, le somme du loyer que je payais était totalement dérisoire en comparaison de maintenant, donc la pression de la régie n'était pas la même non plus. Au jours d'aujourd'hui, lorsque j'ai un jour de retard sur le loyer, je peux vous dire qu'une jolie lettre m'attend pour me rappeler à quel point je suis une mauvais locataire. Bref, j'ai appris au fil du temps à me re-organiser, à avoir 15 classeurs et 40 intercalaires pour classer chaque bouts de papier que je reçois.



3. Troisièmement, j'ai appris à reconnaitre les opportunistes. Avant d'emménager je m'étais jamais imaginée que certaines personnes viendraient me gratter l'amitié dans le simple but de venir squatter un appart où on peut faire "ce qu'on veut". Sous-entendu que puisqu'il n'y a pas de parents présents, on peut faire la mala chez moi comme on veut. Je suis tombée de haut la première fois que j'ai discuté avec une personne et que j'ai compris qu'elle était comme ça. Puis il y a eu une deuxième personne, puis une troisième, etc. J'ai été déçue de comprendre que ce n'est pas moi qui les intéressaient mais ma situation et ce qu'elles pourraient en tirer de cool. Evidement j'ai essayé de comprendre que pour ces gens l'idée de venir faire ce qu'ils voulaient quand ils voulaient et sans aucunes répercussions était super attirante. Je me suis, par contre, dit qu'en imaginant cela, ils ne se mettaient en aucun cas à ma place et que donc, je n'avais pas besoin de me mettre à la leur. Après ça, j'ai simplement arrêté de calculer ce genre de personnes. L'avantage c'est qu'à présent je reconnais à mille kilomètres les profiteurs à deux balles.


4. Ensuite, j'ai appris à croire en moi. Enfin, avant cela, j'ai appris à être seule et de ce fait j'ai du apprendre à croire en moi. Parce que, quand il n'y a personne qui est là pour te bouger le cul quand tu n'oses pas le faire, il faut apprendre à le faire tout seul. Alors bien sûre, j'ai mes potes et Huss qui sont là pour ça, mais parfois j'avais des doutes sur des sujets où ils ne pouvaient pas forcement m'aider. Notamment lorsqu'il s'agissait de dossier administratifs importants, de procédures banquières, d'histoires avec la régie, etc. (vous connaissez la chanson). J'avais peur de mal faire les choses alors je ne les faisais pas. J'aurais pu demander de l'aide aux personnes qui m'entourent et qui vivaient déjà ça (mon frère par exemple), mais j'avais aussi envie de prouver que je pouvais m'en sortir toute seule. Alors, devant tout de même rendre toutes ces choses qu'on me demandait et accomplir ce qui devait être accompli, j'ai appris à croire en moi. Cela a prit du temps, mais à présent je sais de quoi je suis capable et je porte mes corones quand j'ai des rendez-vous importants, comme si j'étais la ministre des affaires (oui, je joue un peu un rôle et alors ?). Je vois alors qu'en face, les personnes me prennent également beaucoup plus au sérieux car elles voient que je ne doute pas de moi. Oui j'avoue, je me sens un peu stylée après avoir épaté un fonctionnaire de 50 ans.


5. Aussi, et ça va un peu avec le point 4, vivre seule m'a inculqué de ne savoir compter que sur moi-même. Bien entendu je compte beaucoup sur mon entourage au quotidien, mais j'ai appris à me dire qu'à tout moment ils pourraient tous disparaitre et que je devrais savoir faire seule. C'est peut-être un peu hard comme façon de penser, mais bien avant de vivre seule j'ai compris qu'en 10min tu peux perdre un ami, un amour ou quelqu'un de ta famille (au sens propre comme figuré, vous l'aurez compris). Vivre seule m'a obligé à apprendre réellement ce que cela signifiait. Tout ces moments où je n'étais pas en leur compagnie, où je déprimais sur mon canapé, j'ai eu le temps de réfléchir à comment serait ma vie sans eux. J'ai pu me rendre compte que sans leur présence je serais incapable de faire beaucoup de choses. C'est pour cela qu'à partir de là, j'ai continué à faire comme d'habitude, mais en gardant en tête que le lendemain tout pourrait être fini. Au jour d'aujourd'hui, je sais que s'il arrivait quoi que ce soit, j'arriverai à m'en sortir et à rebondir. Je saurais faire seule ce que je fais grâce à eux, différemment bien sûr, mais j'y arriverais.


6. Enfin, je dirais que vivre seule m'a enseigné de ne plus toujours faire en fonction de l'avis des autres. J'ai passé toute ma petite vie à attendre l'approbation des gens qui m'entourent et même de ceux qui ne m'entourent pas. Le regard des gens a toujours été important. Sans ça, je ne pouvais pas avoir confiance en moi. Mais quand on vit seul, on est obligé de prendre des décisions en faisant abstraction de ce regard, de cette approbation. Sans cela, on finit par accepter d'inviter Jean-Paul et Jaques alors qu'on en a pas envie, on ne se fixe aucune limite pour que son appartement plaise au autre (quitte à ce qu'il ne nous plaise pas) et on fait des mega soirées à 50 alors qu'on a pas la place. J'exagère un peu les choses, mais dans l'idée c'est ça. Je fais et ferai toujours attention aux regard et à l'avis des autres, mais seulement lorsqu'il s'agit de mes proches les plus proches. En même temps, j'ai appris grâce à ça que cela faisait énormément de bien de se détacher de l'avis de tous et qu'au passage ça forme une certaine confiance personnelle loins d'être désagréable.



Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère comme à chaque fois que vous avez appréciez ce sujet, faites le moi savoir. J'essaye parfois de vous expliquer certaines expériences et ressentis sans trop m'étaler sur ma vie privée alors j'espère que vous arrivez tout de même à me comprendre dans ce que je dis (si non dites le moi aussi). A demain !


Xaro





 
 
 

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